Les suppressions de poste auprès de la compagnie aérienne néerlandaise KLM, fusionnée à Air France, concerneraient d’abord les salariés à temps partie et ceux proches de la retraite.
L’épidémie du coronavirus frappe de nombreux secteurs économiques, dont le transport aérien. La compagnie néerlandaise, fusionnée avec Air France, a pris une décision drastique après la chute du nombre de ses vols à cause de cette épidémie de pneumonie virale. "Dans les mois à venir, nous allons supprimer de 1 500 à 2 000 emplois", a déclaré vendredi 13 mars le directeur général de KLM, Pieter Elbers.
Ces suppressions de postes se feront dans les semaines et les mois à venir, a précisé Pieter Elbers. Selon les explications du dirigeant de la compagnie néerlandaise, les salariés à temps partiel seraient les premiers concernés ainsi que ceux proches de la retraite. Dans la foulée, les départs naturels ne seraient pas remplacés. "Nous pensons que c’est ce qu’il convient de faire pour éviter d’autres mesures contraignantes", a souligné le directeur général de KLM sur le récit de Franceinfo.
Avec 33 000 salariés à son actif, KLM réduira également leur temps de travail, et immobilisera ses Boeing 747 à partir du 1er avril. La compagnie a déjà suspendu ses liaisons avec la Chine et l’Italie. En février, le groupe Air France-KLM avait estimé que les pertes liées à la pandémie du coronavirus s’élèveraient entre 150 et 200 millions d’euros en avril.
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