Sur le plateau d’Europe1 ce lundi, le ministre de l’Éducation et de la Jeunesse a déclaré que face à l’épidémie du coronavirus, il est primordial de "garantir le niveau" du bac qui ouvre la voie aux études supérieures.
Les élèves de terminale s’inquiètent de la tenue ou non du bac face à la progression de l’épidémie du coronavirus en France. Invité lundi sur Europe1, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation et de la Jeunesse, a fait le point sur la situation en assurant que l’examen aura bien lieu cette année. En revanche, la forme pourrait changer, car le ministre n’exclut pas l’hypothèse d’un bac 100% en contrôle continu. Cette formule devrait être précisée "à la fin de cette semaine", a-t-il fait savoir précisant que les règles du jeu doivent être connues à l’avance. "Je n’exclus rien du tout", a-t-il souligné à ce sujet.
De nombreuses pétitions demandent la tenue d’un bac 100% en contrôle continu. Face à la crainte des lycéens, professeurs et parents d’élèves, Jean-Michel Blanquer s’est montré rassurant. "Mon premier objectif est de garantir à tous les élèves de terminale qu’ils ne soient pas lésés, qu’ils ne perdent pas une année et qu’ils puissent passer leur baccalauréat", a affirmé le ministre de l’Education. Il a alors ajouté que le plus important est de "garantir le niveau" de cet examen qui marque la porte d’ouverture aux études supérieures.
En ce qui concerne la suite du programme, Jean Michel Blanquer espère "un vrai mois de juin en matière de cours". En cas de passage en contrôle continu, les élèves peuvent gagner du temps et donc des semaines de classe, a noté le ministre.
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