Mourad ALLILI/SIPA
En Guadeloupe, l’obligation de vaccination contre le coronavirus a conduit à des ruptures conventionnelles. Plusieurs dizaines de personnes, dont le contrat de travail a été suspendu à cause de leur refus de se faire vacciner, sont allées au bout de la médiation proposée par l’exécutif, selon les autorités.
Face à des violences aux Antilles françaises, cristallisées autour de l’obligation vaccinale contre le coronavirus des soignants, le gouvernement avait mis en place une médiation pour les membres du personnel de santé non vaccinés en Martinique et Guadeloupe et suspendu ceux qui le voulaient.
Sur 17 500 personnes soumises à cette obligation vaccinale, 1 150 ont été suspendues en Guadeloupe, selon les chiffres émanant des autorités. Florus Nestar, chargé de piloter ce dispositif dérogatoire dédié aux personnels ayant refusé cette mesure, a affirmé que "160 membres du personnel suspendus ont demandé à bénéficier d’un accompagnement".
M. Nestar a précisé que 60 d’entre elles sont allées au bout de la médiation proposée par le gouvernement : 54 choix d’une rupture conventionnelle et 6 souhaits d’accès à un parcours de reconversion professionnelle. Une centaine de personnes n’ont pas choisi entre une rupture de contrat à l’amiable ou formation.
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