La mesure de confinement aurait sauvé la vie à plus de 60 000 personnes, selon une étude réalisée par l’École des hautes études en santé publique (EHESP).
Pour lutter contre la propagation du coronavirus, Emmanuel Macron a annoncé que la France est entrée en confinement le 14 mars dernier. Une étude, menée par des épidémiologistes de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), a révélé que le confinement appliqué dans le pays a permis d’éviter la mort de plus de 60 000 personnes, rapporte Le Figaro.
Les résultats de cette projection de l’EHESP, rendus publics mercredi 22 avril et rapportés par le journal Le Monde, ont indiqué qu’entre 19 mars et le 19 avril, pas moins de 73 900 malades du Covid-19 seraient décédés dans les hôpitaux contre 12 200 décès réellement déclarés sur la même période. Compte tenu de ces estimations, 61 700 vies auraient alors pu être sauvées.
Un enseignant-chercheur et professeur au département épidémiologie à l’EHESP, Pascal Crépey, a confié auprès du journal Le Monde que : "Ces chiffres sont un minimum", car le nombre des malades qui seraient morts faute de soins si les hôpitaux avaient été débordés n’a pas été tenu compte.
Selon LCI, Pascal Crépey, l’un des initiateurs de cette étude de l’EHESP, a aussi tenu à souligner que les résultats de cette enquête "enterrent définitivement l’idée qu’on aurait pu laisser le virus se propager, en se disant : une fois qu’on l’aura tous eu, on sera débarrassé". Sans la mise en place du confinement, près de 23% de la population auraient pu être infectés par le virus mortel. Le nombre important des malades aurait alors rendu l’impossibilité de les prendre en charge correctement par des centres hospitaliers complétement débordés.
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