A partir du 1er juillet, le rétro-tracing sera généralisé sur l’ensemble du territoire français. A l’heure actuelle, le système est déjà effectif dans plusieurs départements.
D’abord expérimenté dans les départements de Côte-d’Or et de Loire-Atlantique, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, le rétro-tracing s’élargie progressivement à l’ensemble du territoire français. Une soixantaine de départements ont commencé à le déployer mi-juin, et il sera généralisé dans tout le pays à compter du 1er juillet 2021, a affirmé l’Assurance maladie dans un communiqué publié jeudi 17 juin.
Le rétro-tracing est "outil complémentaire au contact tracing dit ’classique’ ou ’prospectif’. Il consiste à "identifier des cas contacts en aval de la contamination", explique le communiqué. Cette technique rétrospective s’intéresse " à l’amont, aux origines de la contamination" au coronavirus. Son but est de limiter la transmission du virus en isolant les personnes potentiellement touchées le plus précocement possible.
Comme c’est déjà le cas dans le cadre du contact tracing classique, l’Assurance maladie est en charge de cette nouvelle opération. Elle travaillera avec l’Agence Régionale de Santé du territoire. Cette dernière prendra le relai dans certains cas, "quand l’événement trouvé ne permet pas à l’assurance maladie d’identifier nominativement toutes les personnes ", selon le directeur de la mission nationale tracing à la Cnam, cité par Ouest France.