La médiatrice de l’Éducation nationale Catherine Becchetti-Bizot affirme avoir été saisie par un millier d’élèves mécontents de ne pas avoir été évalués durant le confinement.
Un millier d’élèves mécontents, la plupart en CAP ou en BTS, ont saisi la médiatrice de l’Éducation nationale ce vendredi 17 juillet. Ces élèves qui ont passé trop de temps en entreprise se sont vus refuser leur diplôme sur la base du contrôle continu en l’absence d’examens. "Alors que les académies avaient fini par accepter que les évaluations soient faites sur la base du contrôle continu, on n’avait pas prévu que les jurys seraient plus rigoureux que les services des examens", a assuré Catherine Becchetti-Bizot sur Franceinfo. Leur diplôme a été refusé à cause de retours trop rares de leurs professeurs. Ces derniers ont considéré qu’ils ne disposaient pas assez d’éléments pour apprécier le travail de ces élèves, a expliqué la responsable.
De nombreux élèves en situation de handicap figurent également parmi les mécontents, a confié Catherine Becchetti-Bizot. Leur évaluation s’est basée uniquement sur leurs seules notes des deux premiers trimestres. En revanche, ils estiment qu’ils peuvent obtenir des notes plus nombreuses et plus meilleures au troisième trimestre selon les aménagements de cours. Certaines personnes pensent qu’elles sont renvoyées en septembre pour passer leurs épreuves professionnelles. En réalité, "elles avaient suivi la formation de manière rigoureuse et sérieuse pendant l’année, et qu’on aurait pu évaluer leur travail en stage ou en entreprise dès le mois de juillet", a expliqué la médiatrice de l’Éducation nationale.
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