Mercredi 29 janvier, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un durcissement des peines en cas de consultation de contenus pédopornographiques. Ce délit est désormais passible de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende.
D’après Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance, la France est "malheureusement le deuxième pays européen en nombre de téléchargements de contenus pédopornographiques". Selon ses dires, le nombre de connexions sur ces sites dans le pays va dans les 100 000 par an. Il souligne pourtant que "derrière tout échange d’image ou de vidéo pédopornographique, il y a un agresseur et un mineur agressé", rapporte le quotidien 20 Minutes.
Dans le cadre de la proposition de loi contre les violences conjugales, l’exécutif veut accentuer la répression du délit de consultation habituelle ou contre le paiement des sites pédopornographiques. Les députés ont voté à l’unanimité, mercredi, un durcissement des peines à l’Assemblée nationale. Avec l’amendement du gouvernement qui modifie l’article du Code pénal réprimant ces pratiques, les peines de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende passe à 5 ans de prison et 75 000 euros.
Cette mesure permettra par ailleurs d’inscrire automatiquement des "personnes condamnées pour cette infraction au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles et violentes". Le président de la République estime que ce fichier permet de connaître toutes ces personnes jugées "dangereuses". Ainsi, elles ne pourront plus accéder à travail qui pourrait les rapprocher des enfants, selon M. Taquet.
>>> Retrouvez toute l’actualité en France sur Linfo.re