Conseil scientifique : "Une reprise incontrôlée de l’épidémie de Covid-19 est probable en janvier"

LINFO.RE – créé le 30.12.2020 à 08h31 – mis à jour le 30.12.2020 à 10h40 - La rédaction

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Dans son dernier avis, rendu public le soir du mardi 29 décembre, le Conseil scientifique a averti qu’une "reprise incontrôlée de l’épidémie" est "probable" en janvier.

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Le Conseil scientifique a remis un dernier avis concernant le coronavirus, rendu public, mardi 29 décembre, note France Info. Dans cet avis, remis au gouvernement, le 23 décembre dernier, il a averti qu’une "reprise incontrôlée de l’épidémie" de Covid-19 est "probable" en janvier. Ceci pourrait être dû au "surcroît de contaminations", provoquées par les fêtes de fin d’année.

Un confinement strict ?

En réponse à "ce risque possible, mais non-certain", le Conseil scientifique a proposé trois options dont la première, qui est écartée, est une "action immédiate". Effectivement, il s’agit d’instaurer, dès le 28 décembre, un "confinement strict", mais seulement dans les régions ou les villes les plus touchées, "tout en laissant la possibilité de retour aux vacanciers qui s’y trouvent".

Une réponse différée

Comme deuxième option, cette instance a proposé une réponse différée à début janvier, et "adaptée au surcroît de contaminations intervenues en fin d’année". Selon le Conseil scientifique, elle vise surtout à réagir après coup, mais rapidement, en ralentissant la circulation du virus.
Ainsi, une limitation d’activités sociales ou économiques pouvant favoriser des contaminations serait nécessaire. Mais, pour mieux cibler les mesures de restrictions, cette décision devrait s’appuyer sur les données scientifiques issues des différentes enquêtes sur les lieux de contamination.

Une action tardive

Dans cet avis, le Conseil scientifique a donné une dernière option : "une réponse plus tardive". Cette troisième proposition est notamment fondée sur le nombre de nouvelles hospitalisations et comprenant "des mesures de restriction accrues, pouvant aller jusqu’à un confinement prolongé". Elle présente, toutefois, le risque d’intervenir trop tardivement. Ainsi, des mesures plus sévères, plus longues et/ou restrictives que celles entrant en vigueur plus tôt, pourraient être instaurées.