Confinement : 57% des Français ont modifié leurs habitudes alimentaires

Les facteurs liés au changement

Chaque Français a vécu le confinement à sa façon. Selon une étude menée par l’Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren), cette période exceptionnelle a entraîné des modifications dans le mode de vie des gens. La présence d’enfants dans le foyer, les conditions de travail ou encore l’influence du niveau de revenus figurent parmi les facteurs liés à ce changement de comportement. Il en résulte alors que 57,2% de la population ont adopté une nouvelle alimentation et un autre niveau d’activité physique. Des habitudes qui ont été motivées par la restriction des déplacements, la fermeture des écoles et de nombreuses entreprises, et parfois aussi l’anxiété, rapporte Franceinfo.

Les détails de l’étude

L’étude mise en ligne le 5 juin, mais pas encore publiée a révélé que 37,4% des personnes sondées ont adopté des comportements nutritionnels peu favorables à la santé. Sur le long terme, cette habitude pourrait accroître le risque de pathologies chroniques. Dans les détails, 35% ont gagné 1,8 kg en moyenne entre mars et mai. La diminution des activités physiques concerne 53% des Français. Les 23% ont par ailleurs augmenté leur apport énergétique et 21% se sont mis à grignoter plus que d’habitude. Ce dernier groupe est devenu plus adepte aux sucreries, aux biscuits et à l’alcool. En revanche, ils consomment moins de produits frais.

Selon les chercheurs, "ces modifications semblent liées à la perte d’opportunités liée au confinement" et à l’"accès limité aux lieux d’approvisionnement alimentaire habituels". Bonne nouvelle, 19,8% des Français ont réussi à améliorer leurs comportements nutritionnels durant le confinement. En effet, 23% ont perdu 2 kg en moyenne, 19% ont pratiqué plus d’activités physiques et 40% ont profité de leur temps libre pour cuisiner "maison".

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