Lors du dîner annuel du CCAF, Emmanuel Macron a annoncé son engagement dans la lutte contre le communautarisme à l’école.
Le dîner annuel du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes) a été organisé, mercredi 29 janvier dans un hôtel parisien. Outre Emmanuel Macron, des élus et de nombreuses personnalités du spectacle et des médias ont été présents à cet événement. Entre autres, on peut citer, la maire de Paris, Anne Hidalgo, la présidence de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume. François Hollande est passé brièvement. Y figuraient également Line Renaud, Nikos Aliagas, Nelson Monfort, Nicolas Aznavour ou Pascal Légitimus.
La chaîne BFMTV a rapporté qu’Emmanuel Macron s’est exprimé sur le communautarisme à l’école. Ainsi, devant plusieurs centaines de membres de la communauté arménienne, il s’est engagé à mettre fin à toutes les pratiques éducatives qui ne respecteraient pas les règles, les lois et les programmes de l’école de la République. "J’aurai à m’exprimer dans quelques jours sur la lutte contre le communautarisme, le séparatisme dans l’État et les ingérences étrangères qui le nourrissent", a-t-il lancé.
Sur ce sujet, le chef de l’Etat a signifié qu’il sera intraitable. D’après ses dires, les Français, quelle que soit leur origine, ne sont pas les ambassadeurs d’autres pays en France, ils sont tous enfants et représentants de la France. "Non, l’école de la République ne sera pas le lieu où les identités s’affrontent. Je serai sur ce point intraitable", a-t-il martelé.
Emmanuel Macron a aussi dénoncé l’expansionnisme en Méditerranée orientale de la Turquie. "Vous avez dénoncé le déni", a-t-il approuvé, en ajoutant que c’est l’établissement scientifique d’une intentionnalité claire dans le crime organisé, permettant de faire le travail d’histoire, de mémoire et de justice. "Vous avez sorti ce que certaines voulaient replonger dans l’oubli, le négationnisme. C’est une pierre essentielle dans ce débat profondément politique avec les dirigeants turcs", a renchéri le Président de la République.
Ce dîner a été une occasion pour honorer l’historien turc, Taner Akçam, auteur du livre "Ordres de tuer". Cet ouvrage démontre l’authenticité des "télégrammes" ottomans ordonnant le génocide arménien et que les autorités turques considèrent comme des faux. Mourad Papazian et Ara Toranian, les deux coprésidents du CCAF, lui ont remis la médaille du courage, pour son œuvre.
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