Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner était l’invité politique de LCI. Il a notamment évoqué l’organisation de la journée du samedi 1er décembre.
Samedi dernier, 24 personnes ont été blessées après les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants. Malgré ces incidents, Christophe Castaner ne fermera pas les Champs-Elysées. "Je ne veux pas interdire les Champs-Elysées, y compris aux Gilets Jaunes. On va mettre un périmètre contrôlé sur tous les accès des Champs-Elysées", a-t-il assuré.
"Les personnes seront fouillées, et il y aura des contrôles d’identité, de la vidéosurveillance, etc …". Et les manifestants en Gilet Jaune pourront également ’passer’. Le ministre de l’Intérieur insiste souhaiter "qu’on interdise toute arme par destination, mais les Gilets jaunes ne seront pas interdits". Il invite également les manifestants, en particulier en province, à prendre contact avec la préfecture, "pour qu’on puisse sécuriser", car selon ses propres mots, la responsabilité, elle se partage.
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Dans le même entretien sur la chaîne d’informations, Christophe Castaner craint des débordements, et déplore des "blessés parmi les forces de l’ordre" lors des derniers rassemblements. Toutefois, il préfère relativiser le mouvement en estimant qu’aujourd’hui, "on n’est pas sur un phénomène de masse, même s’il y a un soutien" … Jeudi dernier, il y avait 13 000 personnes mobilisées en France, a-t-il rappelé.
Le ministre en profite pour lâcher qu’il a entre ses mains la liste des "250 casseurs d’ultra-droite qui ont répondu à cette sorte d’invitation de Marine Le Pen à venir sur les Champs-Elysées".
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