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Avec plus de 100 000 habitants, Brest est la seule ville française, à n’avoir aucune police municipale. Le maire y reste opposé.
Après la décision d’Anne Hidalgo de doter d’une police municipale à Paris, Brest est devenue la seule ville de plus de 100 000 habitants à ne pas en avoir. François Cuillandre, le maire PS de la ville, n’en a jamais voulu.
Et pourtant, la ville fait face à des violences sur fond d’alcool et de trafics de stupéfiants, ainsi qu’à des problèmes d’insécurité. Selon les informations rapportées par Le Parisien, les habitants et les commerçants n’en peuvent plus.
Pour faire face à la situation, le préfet du Finistère Philippe Mahé a pris la décision d’imposer à la municipalité un dispositif de caméras de vidéosurveillance, refusé par le maire depuis toujours.
En 2020, l’édile a annoncé la mise en place d’une brigade de tranquillité urbaine pour éviter la création d’une police municipale trop coûteuse. Cette brigade est constituée de 25 agents de médiation non armés et spécialisés dans la surveillance de l’espace urbain.
Selon Marc Coatanéa, du groupe Brest Progressiste, le choix du maire de Brest en faveur d’une police municipale armée est à la fois flou et incompréhensible. "La société s’est durcie. Il faut prendre les devants", a-t-il ajouté.
Actuellement, la municipalité est en discussion avec l’État au sujet de la police municipale et de l’insécurité dans ses rues.
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