Hospitalisée depuis le 24 juin au CHU de Bordeaux, une femme de 78 ans souffrant d’un syndrome hémolytique et urémique provoqué par la contamination de la bactérie E.coli, est morte dans la nuit de vendredi à samedi. Il s’agit du premier décès sur le sol français causé par une infection à la bactérie E.coli, débuté mi-juin avec les steacks hâchés.
Selon l’Agence Régionale de Santé de l’Aquitaine (ARS), cette patiente n’était "pas porteuse de la souche O104", responsable d’une cinquantaine de décès en Allemagne. La source de la contamination n’a .
Le docteur Benoît Vendrely, responsable de l’unité de néphrologie du CHU de Bordeaux qui avait en charge la patiente a annoncé que la vieille dame "était atteinte de la souche O145". En réanimation depuis une semaine, son état de santé s’est dégradé rapidement. Ses fonctions cérébrales ont été sévèrement atteintes et le Soliris, le médicament utilisé sur les autres patients hospitalisés pour la bactérie E.coli, n’a eu aucun effet sur elle.
Aucun lien formel n’a pu être établi entre le centre de loisirs de la Petite Enfance (CLPE) de Bègles situé dans la banlieue de Bordeaux, dans lequel six personnes avaient contracté le syndrome de diarrhée sanglante dû à la bactérie E.coli, après avoir ingéré des graines germées saupoudrées dans des soupes servies lors d’une kermesse, le 8 juin dernier. Chez ces six patients, actuellement hospitalisés au Centre Hospitalier de Bordeaux, les résultats d’analyses ont bien révélé la présence de la souche O104 H4 de la bactérie E.coli, a précisé l’Agence.