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Les candidats au bac général et au bac technologique passeront l’épreuve du grand oral entre le 20 juin et le 1er juillet. Voici quelques conseils pratiques pour le réussir haut la main !
Le grand oral, l’ultime épreuve du baccalauréat, est noté avec un coefficient 10 en filière générale et 14 en filière technologique. Il dure une vingtaine de minutes, dont 5 minutes d’exposé, 10 minutes d’entretien avec le jury et 5 minutes de discussion sur le projet d’orientation du candidat. Cyril Delhay, professeur d’art oratoire à Science Po, a donné des conseils pratiques aux candidats.
Outre la validation des acquis et de la compétence oratoire du candidat, le grand oral est également un moment où il partage un peu de lui au jury. Cyril Delhay conseille ainsi d’appréhender mentalement l’oral et de laisser de côté la peur du jury.
Pour retrouver votre calme dans un moment de stress, il faut savoir réguler la respiration. Cette technique consiste en un enchaînement d’inspirations et d’expirations. Il est recommandé de le faire quelques jours avant l’examen et le jour J.
Pour vous aider à visualiser le début et la fin de votre exposé, il est nécessaire d’écrire la première et la dernière phrase. Cependant, évitez d’écrire tout votre exposé ou de réciter vos notes.
Durant votre exposé, faites des phrases courtes en évoquant seulement l’essentiel. Il est conseillé de rendre votre propos vivant.
"Euh", "du coup", "en fait"… Ces tics de langage n’épargnent personne lors d’une prise de parole. Pour les chasser, enregistrez-vous et écoutez-vous en comptant vos tics. Essayez de refaire l’exercice sans les tics.
Durant cette épreuve, vous serez d’abord en position debout, puis vous pouvez vous asseoir. Assis ou debout, cherchez toujours votre position repère qui vous permet d’être à l’aise. "Quand le corps est bien positionné, la pensée devient plus claire", explique Cyril Delhay.
Il est important de développer une gestuelle d’ouverture qui enrichira vos propos. Répétez deux ou trois gestes chez vous quelques jours avant le jour J. Evitez de croiser les bras ou les coller au tronc.
Ne fuyez surtout pas le regard du jury. Il est essentiel de le regarder en face, car cela éviter à votre corps de se balancer. "Vous pouvez vous exercer quelques minutes par jour, chez vous, devant la glace. Bien évidemment, il faut éviter d’avoir un regard anxieux ou les yeux revolver face au jury", explique le professeur en Science Po.
Engagez-vous dans ce que vous dites. Evitez de faire du jury votre boussole dans le déroulement de votre oral. Si le jury ne comprend pas votre propos, vous le verrez immédiatement. "Vous pouvez vous entraîner avec vos camarades en jouant le rôle du jury : cela vous fera penser aux questions qu’il pourrait vous poser le jour J", conseille Cyril Delhay.
Dans le cas où vous avez un trou de mémoire, assumez-le. Si vous bégayez, vous n’êtes pas obligé de vous excuser. Montrez au jury que vous êtes capables de reprendre votre exposé et votre souffle.
N’hésitez pas à varier vos courts entraînements quelques jours avant le grand oral. Mais la veille, il est déconseillé de toucher à vos sujets. Aérez-vous l’esprit, faites autre chose.
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