KONRAD K./SIPA
Jean-Michel Blanquer a promis que les épreuves du baccalauréat se dérouleront bien le 17 juin prochain malgré l’appel à la grève de la surveillance.
Récemment, plusieurs syndicats dont le Snes-FSU, la CGT et le Snalc, ont appelé à une grève de la surveillance des épreuves le 17 juin, premier jour du bac. Cette mobilisation se déroulerait alors pendant les épreuves de philosophie ainsi que lors du bac français pour les élèves de 1re. Cette décision a été prise pour dénoncer la réforme du bac et la réorganisation des enseignements au lycée. Mais également à cause du manque d’écoute du ministre de l’Éducation nationale.
>>> A lire aussi : Réforme du lycée : les mathématiques ne seront plus obligatoires
Sur Europe 1 relayé par LCI ce vendredi 31 mai, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a assuré pourtant que "les épreuves du baccalauréat ne seraient pas perturbées". Pour le ministre, les lycéens ne doivent pas s’inquiéter, car "tout se déroulera normalement". Plus encore, il a affirmé qu’il va prendre "très clairement l’engagement qu’aucune épreuve ne sera annulée".
À cette occasion, Jean-Michel Blanquer a tenu à assurer parents et élèves de ne pas se laisser troubler par cet appel. "Certains ont voulu profiter de l’Ascension pour faire l’actualité avec cela, mais il est de mon devoir d’assurer que ça se passera bien, et ça se passera bien", a-t-il clamé. Le ministre a ajouté qu’il va veiller à ce que chaque session se passe comme elle doit se passer. Mais il n’a cependant pas précisé comment il s’y prendrait si l’appel à la grève était suivi et empêcherait ainsi la bonne surveillance des épreuves.
Il a aussi affirmé que le dialogue social est nécessairement dans la durée tout en poursuivant qu’il ne travaille pas sous la pression et "encore moins avec un quelconque chantage". Selon ses dires, un ou deux syndicats pourront appeler à la grève, mais "mais les professeurs ne se résument pas à cela". Ces derniers ont le sens des responsabilités et savent bien qu’il ne faut pas prendre en otage les élèves.
>>> Notre dossier sur le Baccalauréat
