Illustration - AP/SIPA
Les élèves de terminale n’ont pas mâché leurs mots après leur épreuve de spécialité en physique-chimie. Certains professeurs partagent cette indignation face à un sujet jugé hors de contrôle.
L’épreuve de spécialité en physique-chimie du baccalauréat 2025 a suscité de vives critiques ce mardi. Élèves et enseignants dénoncent un sujet long de douze pages, contenant 38 questions réparties sur trois exercices, le tout à traiter en 3h30. De nombreux candidats expriment leur désarroi sur les réseaux sociaux. Ils évoquent un sujet complexe, largement axé sur les mathématiques, bien au-delà du niveau attendu. Certains affirment ne pas avoir reconnu le programme qu’ils avaient révisé.
Une partie des questions s’appuie sur des notions à peine abordées, comme la radioactivité. Plusieurs enseignants évoquent un manque de cohérence avec les attendus du bac. "C’est un sujet très mathématique, très calculatoire. Il s’adresse d’abord à des élèves de spécialités maths.", a expliqué une enseignante de physique chimie, contactée par le Café pédagogique. L’impression générale est celle d’un sujet rédigé sans prise en compte du programme réel de terminale, rapporte 20 Minutes.
L’inquiétude grandit autour des futures notes. Une enseignante redoute un barème ajusté dans la précipitation. Elle anticipe des résultats très faibles et une frustration croissante chez les élèves. Sur les réseaux, certains demandent des explications. "Mais qui rédige ces sujets ?", ont relevé plusieurs internautes. Le sentiment d’injustice domine chez beaucoup de candidats, qui craignent que cette épreuve pénalise leur dossier scolaire.
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