Quel prénom donné à son enfant pour qu’il obtienne la plus prestigieuse des mentions au baccalauréat ? Un sociologue s’est penché sur la question. Le résultat est étonnant !
Depuis 2011, Baptiste Coulmont, sociologue, publie une étude sur la corrélation entre les mentions au bac et les prénoms. La promotion 2018 n’a pas échappé à l’enquête du sociologue qui a révélé les prénoms les plus "chanceux" au baccalauréat.
Le chercheur travaille sur les résultats des bacs technologiques et généraux, et seuls ceux des candidats ayant autorisé la diffusion nominative sont recueillis. Cette année, Baptiste Coulmont a ainsi étudié une liste de 334 prénoms d’inscrits au bac. Résultat : 25% des 243 bachelières prénommées Garance affichent plus de 16/20 de moyenne en 2018.
Avec 22% de mention très bien, les Adèle, Alix, Anna, Apolline, Chiara, Diane, Eléonore, Héloïse et Joséphine arrivent sur la deuxième marche du podium, juste devant les Alice, Lucile et Marianne. A noter que les 23 premiers prénoms sont féminins, Augustin, Grégoire et Théophile arrivant en 24e, 26e et 28e position.
Comme les cadres donnent plus souvent des prénoms qui seront à la mode plus tard, les bachelier.e.s (né.e.s avant 2000) qui ont un prénom à la mode en 2017 ont plus souvent la mention Très bien que ceux qui sont nés avec un prénom déjà ringard. pic.twitter.com/8pb0ffJ8K9
— coulmont (@coulmont) 18 juillet 2018
Parmi ceux qui ont obtenu le moins de mentions très bien, on trouve Mohammed, Rayan, Ryan, Steven, Tony, Kevin, Jordan, Allan, Sofiane, Bryan, Amine, Bilal, Mehdi, Morgan, Amine, Alan, Loris, Jonathan, Kilian et Kylian, qui sont sous la barre des 5%. Les prénoms féminins sont moins nombreux autour de cette limite, mais on retrouve malgré tout Océane, Cassandra, Ophélie, Sabrina, Anissa et Kelly.
"Le prénom est le reflet indirect de l’origine sociale. D’une année sur l’autre, les variations peuvent être importantes, surtout pour les prénoms peu fréquents", explique Baptiste Coulmont sur son site.