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C’est l’estimation de la DARES (service de statistiques du ministère du Travail) dans un rapport publié lundi 26 avril. Le nombre de salariés en chômage partiel était apparemment stable par rapport au mois précédent.
Au mois de février, 2,2 millions de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel, selon l’enquête mensuelle de la DARES (direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) sur l’activité et les conditions de travail pendant la crise du coronavirus. En mars, le service de statistiques du ministère du Travail en a relevé 2,3 millions, soit 12 % des salariés du privé. Le niveau est plutôt stable.
D’après la Dares, le recours au chômage partiel est très important dans l’hébergement et la restauration (761 000, soit 8 salariés sur 10), dans le commerce (366 000, soit 12 % des salariés) et les autres activités de services (272 000, soit 37 % des salariés). Au mois de mars, ce dispositif a coûté 2 milliards d’euros à l’Etat et à l’Unédic, contre 1,7 milliard le mois précédent.
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Concernant le télétravail, le service de statistiques du ministère du Travail note une légère hausse du recours à ce système par rapport au mois de février. Un peu plus d’un quart des salariés ont été au moins un jour en télétravail en mars (+1 point), selon l’enquête. Environ 32 %, soit 9 % de l’ensemble des salariés, l’ont été toute la semaine.
Le 9 mars dernier, le ministère du Travail avait annoncé le maintien des conditions d’indemnisation du chômage partiel jusqu’à la fin du mois d’avril. Cette décision avait été prise pour d’aider les entreprises à lutter contre les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire.
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