Avant la réalisation d’un état des lieux de la prise en charge des victimes des attentats du 13 novembre 2015 par le Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions pénales (FGTI), un de nos confrères dévoile déjà un chiffre.
Par les pouvoirs publics, le Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions pénales est chargé d’assurer la réparation intégrale des préjudices des victimes d’attentats. Les attaques de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015 ont fait 131 morts et plusieurs centaines de blessés. Depuis, plus de 6 000 personnes ont fait l’objet d’une prise en charge indemnitaire.
Mais le nombre de demandes d’indemnisation continue à évoluer. D’après Franceinfo, une cinquantaine de nouvelles victimes ont saisi le Fonds de garantie depuis le début de l’année 2019. Certaines personnes étaient trop traumatisées pour faire une demande d’indemnisation avant, alors que d’autres s’estimaient heureuses d’être en vie et ne pensaient pas en "mériter".
Toutefois, ces nouvelles demandes prouvent à quel point le traumatisme des victimes des attentats de masse s’étend sur une durée bien plus longue que celui d’autres victimes d’actes de terrorisme, selon le journal. Le FGTI va établir un état des lieux de la prise en charge des victimes de ces attentats du 13 novembre 2015 ce mardi.
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