Au lendemain de l’agression de deux surveillants par un détenu radicalisé à la prison d’Alençon à Condé-sur-Sarthe, 18 prisons ont été bloquées par le personnel.
Plusieurs organisations dont la CGT et la FO et des surveillants pénitentiaires en colère ont manifesté dès le lendemain de l’agression commise par un détenu radicalisé sur deux surveillants à la prison d’Alençon. Les victimes ont été attaquées, mardi 5 mars, au visage et au ventre à l’aide d’un couteau en céramique, non repérable aux les détecteurs de métaux. La vie des deux gardiens est hors de danger mais l’un d’eux est grièvement blessé.
Dix huit prisons sur 188 en France ont décidé de manifester, mercredi 6 mars. Les surveillants ont refusé de prendre leur service et ont bloqué l’entrée des établissements pénitentiaires, rapporte Lepoint.fr. Selon Emmanuel Guimaraes, délégué national FO : "C’est un mouvement illimité. L’émotion est très forte, car ça faisait longtemps qu’on disait que ça allait arriver".
Mobilisation en cours devant le CP Roanne pic.twitter.com/YD9KepMW7T
— la CGT Pénitentiaire (@CGTPenit) 6 mars 2019
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