Les partenaires sociaux n’adhèrent pas à la logique budgétaire que le gouvernement veut adopter en termes d’assurance-chômage.
Les négociateurs patronaux et syndicaux ont discuté de l’assurance chômage avec le gouvernement au ministère du travail vendredi. A l’issue de cette réunion, les partenaires sociaux ont dénoncé la "logique budgétaire" du gouvernement qui prévoit 3 à 3,9 milliards d’euros d’économies en trois ans.
Pour justifier son objectif, le ministère a rappelé la dette de l’Unédic qui a atteint 35 milliards d’euros. "Il faut accélérer le désendettement pour lui permettre d’assumer sa fonction de protection et d’indemnisation des demandeurs d’emplois", a fait valoir le ministère. Les syndicaux et les partenaires sociaux décideront dans quelques jours, semaines, de négocier ou pas.
La prochaine convention tripartite Etat-Pôle Emploi et Unédic (gérée par les partenaires sociaux), l’arrivée du revenu universel d’activité doivent être préparées d’ici janvier. Un délai jugé trop court par les partenaires sociaux.
Le dispositif dit de "l’activité réduite" ou du "cumul emploi chômage" pourrait faire l’objet d’une réforme, croit savoir Le Figaro. Actuellement, il permet, à quelque 800.000 personnes en moyenne par mois, de toucher une allocation chômage et un petit salaire.