Ces mesures de soutien entrent dans le cadre du troisième budget rectificatif face à la crise du coronavirus. Crédit d’impôt et primes, qu’est-ce qu’il faut retenir de ce nouveau dispositif ?
Les députés ont adopté mardi soir des mesures destinées à soutenir la presse avec un crédit d’impôt pour un premier abonnement à un journal. Le dispositif entrant dans le cadre du troisième budget rectificatif face à la crise du coronavirus prévoit également des dispositions ciblant les salariés et les soignants. L’Assemblée nationale a étendu aux établissements privés de santé des exonérations d’impôts sur le revenu ou de cotisations sur des primes exceptionnelles versées aux soignants engagés dans la lutte contre le coronavirus. Ce dispositif pourra également être appliqué aux associations du secteur social et médico-social.
L’Assemblée nationale a donné son feu vert pour un amendement gouvernemental permettant l’octroi d’un crédit d’impôt à destination des ménages, pour un premier abonnement à un titre de presse d’information politique et générale. Le montant maximum sera de 50 euros et accordé une seule fois sous conditions de ressources. "C’est un engagement du président de la République en direction de la presse, secteur qui souffre énormément et qui n’a pas forcément bénéficié de toutes les aides" pendant la crise du coronavirus, a précisé la secrétaire d’État à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher citée par Le Figaro. Le crédit d’impôt accessible jusqu’à la fin 2022 concernera un abonnement à un journal, une publication périodique ou un service de presse en ligne à caractère de presse d’information politique et générale. Il sera réservé aux foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 24 000 euros.
Enfin, la prime exceptionnelle aux salariés a été prolongée jusqu’en décembre alors qu’elle devait expirer fin août. Cette prime accordée par les entreprises peut atteindre jusqu’à 1 000 euros, exonérée de cotisations sociales et de prélèvements fiscaux. Agnès Pannier-Runacher a émis un avis de "sagesse" face au contexte exceptionnel lié au coronavirus.
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