Dans le cadre de l’enquête sur l’attaque terroriste islamiste perpétrée dans les Yvelines, le 16 octobre, seize personnes sont en garde à vue. Cinq d’entre elles sont des collégiens.
Quatre jours après l’attentat survenu à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), les investigations se poursuivent. Ce mardi 20 octobre en milieu de la matinée, 16 gardes à vue étaient en cours dans le cadre de l’ enquête ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
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D’après les médias, cinq de ces personnes gardées à vue sont des collégiens. Des proches du terroriste, Abdoullakh Anzorov, sont également entendus par les enquêteurs. Le père de l’élève, qui avait appelé à la mobilisation contre le professeur d’histoire après son cours sur la liberté d’expression, est lui aussi interrogé.
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Une source proche du dossier a affirmé à l’agence France-Presse que les enquêteurs cherchaient à déterminer les responsabilités éventuelles des collégiens dans ce drame.
Selon des proches de l’assaillant, la radicalisation du jeune homme datait de quelques mois à plus d’un an. Il aurait "évoqué la polémique" visant l’enseignant, mais pas son futur acte macabre.
Notre dossier sur l’assassinat de Samuel Paty.