Illustration - SIPA
Les féministes appellent à une grande mobilisation, samedi, pointant du doigt notamment le manque de moyens financiers pour la lutte contres les violences faites aux femmes.
Plusieurs milliers de personnes sont attendues samedi 24 novembre dans plusieurs villes de la Métropole pour se mobiliser afin d’alerter l’état quant aux violences faites aux femmes. Il s’agit d’un appel du collectif #Noustoutes qui espère, comme le rapporte Le Monde et la presse française, "une déferlante féministe" à travers toute l’Hexagone.
Dans la capitale, le défilé se lancera de la place de l’Opéra à 14h00 (heure de la Métropole), en direction de la place de la République. Une cinquantaine d’autres rassemblements sont prévus en France pour que cesse "l’impunité des agresseurs", et qu’il y ait "des mesures ambitieuses et des moyens financiers suffisants pour que l’action publique mette la lutte contre les violences en top des priorités".
Six semaines après une première mobilisation d’un millier de femmes à Paris aux côtés de Muriel Robin, les féministes vont manifester cette fois-ci pour "passer du témoignage à l’action".
Cette mobilisation est organisée la veille de la ’Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes’, le dimanche 25 novembre. Par contre, le mouvement des ’gilets jaunes’ pourrait poser des soucis.
En effet, des militantes féministes sont inquiètes des conséquences de ce mouvement, et des possibles blocages. Elles ont d’ailleurs demandé à ce que les ’gilets jaunes’ reportent leur mobilisation.
