Ils sont plus d’une centaine à avoir développé des "syndromes grippaux de forte intensité" depuis le début de la campagne de vaccination avec le produit fourni par le laboratoire britannique AstraZeneca.
Depuis le samedi 6 février, la campagne de vaccination contre le coronavirus en France a été renforcée par le vaccin développé par le laboratoire AstraZeneca. Comme ce produit est plus facile à conserver, il peut être injecté par plusieurs professionnels de la santé.
D’après l’Agence nationale de sécurité du médicament, jeudi 11 février, "environ 10 000 personnes ont été vaccinées" avec le remède d’AstraZeneca entre le 6 et le 10 février matin.
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Il s’avère que depuis l’utilisation de ce vaccin, l’ANSM aurait reçu "149 déclarations de pharmacovigilance… mentionnant des syndromes grippaux souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures ou céphalées)".
Elles ont été faites par des "professionnels de santé d’âge moyen de 34 ans", qui représentent 1,49 % des soignants vaccinés avec l’antidote d’ AstraZeneca. Ils ont signalé des "effets indésirables connus et décrits avec les vaccins".
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L’agence a affirmé que pour le moment, aucune déclaration similaire n’a été faite dans d’autre pays. Elle estime pourtant que ce genre de signalement devrait faire "l’objet d’une surveillance particulière au regard notamment de l’intensité de ces effets".
L’ANSM a assuré que l’Agence européenne des médicaments et les établissements de santé ont été informés de la situation. L’EMA a recommandé d’échelonner la vaccination des soignants pour éviter une perturbation du fonctionnement des hôpitaux.