Les enseignants se sentent oubliés après l’annonce du ministre de la Santé, Olivier Véran, mercredi, sur les nouvelles mesures de restrictions à appliquer en France face à l’aggravation de l’épidémie de coronavirus.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a détaillé mercredi les nouvelles mesures à mettre en place en France face au bond des cas de coronavirus. Un dispositif qui a mal passé auprès des syndicats d’enseignants. Ces derniers déplorent en effet le fait qu’aucune mesure ne concerne l’Éducation nationale. "Comment peut-on interdire tout rassemblement de plus de 10 personnes dans une zone et en même temps autoriser l’entassement dans une salle exiguë de plus de 25 personnes toute la journée ?", ont-ils écrit dans un billet publié sur le site Café Pédagogique et relayé par BFMTV.
Sur Twitter, plusieurs syndicats ont exprimé leur colère sur cette absence de mot sur l’école. Le Syndicat national des enseignants de second degré - Fédération syndicale unitaire (SNES - FSU) appelle alors à arrêter de jouer avec la santé des personnels, des élèves et des familles. Après l’annonce de ces nouvelles mesures, Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges, écoles et supérieur (SNALC), estime qu’il y avait un "sérieux problème". L’enseignant dénonce une incohérence face au maintien du protocole sanitaire à l’école alors que de plus en plus de départements sont en rouge.
Les chiffres officiels publiés le 18 septembre ont révélé la fermeture de 89 établissements scolaires, publics et privés sous contrat confondus à cause de cas de contamination au Covid-19 parmi les 61 500 établissements recensés en France.
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