Le djihadiste français est parti combattre en Syrie en 2013. Lors de son réquisitoire devant la cour d’assises spéciale, l’avocate générale a requis 18 ans de prison à l’encontre d’Amar Felouki.
Devant la cour d’assises spéciale à Paris, ce mercredi 11 mai, la représentante du parquet national anti-terroriste (Pnat) a requis 18 ans de prison à l’encontre d’Amar Felouki, suivi d’une période de sûreté de 12 ans. Originaire de Villeneuve-d’Ascq (Nord), Amar Felouki est jugé pour "association de malfaiteurs terroriste", depuis lundi 9 mai. L’homme de 31 ans encourt 30 ans de réclusion criminelle. "Pas à un seul instant Amar Felouki n’a remis en cause spontanément son engagement", a insisté Me Caroline Goudounèche, avocate générale.
Avec trois amis de son quartier, le djihadiste français est parti combattre en Syrie en 2013. À la suite d’une grave blessure fin 2014, le trentenaire a assuré avoir quitté le combat. Il aurait rejoint une école coranique située à Darkouch, près de la Turquie. Intercepté par les autorités turques en 2017, Amar Felouki est resté détenu en Turquie durant plusieurs mois. Il a été expulsé vers la France en mai 2018.
L’avocate générale voit dans les quatre années passées par Amar au sein de l’organisation terroriste, une maîtrise totale des techniques de combat et une acceptation de ses règles. Par ailleurs, elle a regretté le choix d’Amar Felouki de ne pas participer aux entretiens avec un psychologue durant son évaluation en détention.
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