Illustration - Tristan Reynaud/SIPA
L’école maternelle Saint-Antoine de Cap d’Ail (Alpes-Maritimes) dévoile ce vendredi 16 juillet la plaque avec son nouveau nom, à savoir Samuel Paty, enseignant assassiné par un terroriste islamiste le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Val-d’Oise).
Xavier Beck, le maire Les Républicains de la commune a expliqué sur France Bleu Azur : "on ne peut plus se satisfaire de simples minutes de silence, de moments de recueillement". Selon lui, "on commence à les collectionner et je pense qu’il est important que ce ne soit plus des moments éphémères". Ainsi, que le nom de Samuel Paty "soit inscrit dans le marbre, sur une plaque, à côté de notre devise républicaine : liberté, égalité, fraternité".
Selon le média, cette décision a été votée lors d’un conseil municipal exceptionnel, le 23 octobre 2020. Les quatre élus d’opposition ont, de leurs côtés, votés contre. "Ce n’est pas que nous ne voulons pas lui rendre hommage, bien au contraire. Mais la religion, la politique n’ont pas leur place dans une école", a justifié Romain Pommeret, élu d’opposition. Il reproche aussi au maire de Cap-d’Ail d’avoir pris cette décision à la va-vite.
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Plusieurs parents ne sont pas d’accord avec ce changement de nom, et une pétition a même été lancée. Ils ont surtout peur que l’établissement devienne une cible pour les terroristes. "L’école de Cap d’Ail n’a rien à voir avec ce pauvre Samuel Paty", a affirmé Pamela dont la fille est scolarisée à Saint-Antoine… "J’ai un peu peur à cause de tous les attentats, les menaces", continue-t-elle.
"On ne digère pas. On ne digère pas du tout", a lâché de son côté Cyril, un papa qui pense que le mieux c’est peut-être que son fils change d’école. D’ailleurs, plusieurs parents l’ont déjà fait pour leurs enfants…
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