La proposition de loi prévoyant de rallonger de 12 à 14 semaines le délai légal de l’IVG (Interruption volontaire de grossesse). Le Parlement va adopter le texte.
Le Parlement va voter mercredi 23 février l’allongement du délai de l’IVG (Interruption volontaire de grossesse), rapporte le journal 20 Minutes.
Cette dernière réforme de société prévoit de rallonger de 12 à 14 semaines ce délai légal afin de répondre à un manque de praticiens et à la fermeture progressive de centres IVG. La proposition de loi sera définitivement votée, par un ultime vote de l’Assemblée à l’issue d’un parcours parlementaire entamé en octobre 2020.
Le texte pour l’allongement de l’IVG a été présenté par l’ancienne députée LREM, Albane Gaillot, devenue écologiste.
Il s’agit d’un texte transpartisan, poussé par le président des députés de la majorité, Christophe Castaner.
Par ailleurs, la proposition de loi, prévoit d’étendre la pratique de l’IVG instrumentale aux sages-femmes. "Plus nombreuses que les médecins en France, elles peuvent déjà pratiquer les IVG par voie médicamenteuse depuis 2016", a expliqué l’élue.
Le président Emmanuel Macron a exprimé, à plusieurs reprises ses réticences concernant ce texte. En revanche, à titre personnel, le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est dit favorable à titre personnel à l’allongement du délai de l’IVG.
Selon la députée socialiste Marie-Noëlle Battistel, 2 000 femmes seraient contraintes chaque année de se rendre à l’étranger pour pouvoir avorter, car elles ont dépassé les délais légaux. Elle a expliqué que ce sont les femmes les plus vulnérables, les très jeunes, les plus éloignées du système de soins, les femmes qui ont le moins accès à l’information sanitaire, celles qui n’ont pas de moyen de locomotion ou encore celles victimes de violences.
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