Jacques Witt/SIPA
Après l’arrestation d’un opposant, Air France, en conformité avec la recommandation de l’Union européenne, a décidé de suspendre le survol de la Biélorussie "jusqu’à nouvel ordre".
L’Union européenne exige la libération immédiate de Roman Protassevitch, un jeune journaliste d’opposition de 26 ans, arrêté dimanche dernier et désormais détenue à Minsk. Cet opposant a été interpellé à l’aéroport de la capitale après que son vol a été dérouté à la suite d’une alerte à la bombe qui s’est avérée être un mensonge.
Le régime d’Alexandre Loukachenko est accusé d’être responsable du déroutement de cet avion de ligne européen vers Minsk afin d’arrêter le jeune opposant.
Lundi soir, les membres de l’Union européenne ont recommandé à l’ensemble des compagnies aériennes européennes de contourner l’espace aérien de la Biélorussie, 20 Minutes. L’UE a aussi fait part de la fermeture de son espace aérien à la Biélorussie.
De son côté, Air France a fait savoir que la compagnie a pris connaissance "des conclusions du Conseil européen et suspend en conséquence jusqu’à nouvel ordre" le survol de l’espace aérien [bélarusse] par ses appareils. Il est aussi indiqué que : "Les appareils déjà en route verront leur plan de vol modifié". Air France a par ailleurs tenu à souligner qu’elle suit en permanence "l’évolution de la situation géopolitique des territoires desservis et survolés par ses appareils et applique strictement la réglementation".
> Voir notre dossier sur Air France.
