Sur son compte Twitter, le média en ligne Mediapart a annoncé avoir refusé la perquisition de ses locaux.
Dans le cadre de l’affaire Benalla, Mediapart a été visé par une perquisition. Sur son compte Twitter, le média en ligne a annoncé que "deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ce matin, à 11h10, les locaux de Mediapart".
Cette perquisition s’inscrit dans le cadre d’une enquête que le parquet a ouverte pour atteinte à la vie privée d’Alexandre Benalla à la suite des révélations du média en ligne survenues la semaine dernière. Il s’agit d’enregistrements qui montrent que l’ancien chargé de mission de l’Elysée a transgressé son contrôle judiciaire en rencontrant Vincent Crase, rapporte Le Figaro.
URGENT. Deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ce lundi matin, à 11h10, les locaux de Mediapart dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla suite à nos révélations de la semaine dernière.
— Mediapart (@Mediapart) 4 février 2019
Cette enquête, qui vise les enregistrements révélés par Mediapart, est susceptible d'atteindre le secret des sources de notre journal. C'est pourquoi nous avons refusé cette perquisition, un acte inédit — et particulièrement grave — dans l'histoire de Mediapart. Articles à venir.
— Mediapart (@Mediapart) 4 février 2019
Mediapart a aussi confié avoir refusé la perquisition de ses locaux dans le souci de protéger ses sources. "Cette enquête, qui vise les enregistrements révélés par Mediapart, est susceptible d’atteindre le secret des sources de notre journal", a tweeté le média. Il a aussi précisé qu’il s’agit d’un "acte inédit — et particulièrement grave — dans l’histoire de Mediapart".
>>> Voir notre dossier sur Alexandre Benalla.
>>> Affaire Benalla – Mediapart : "Des propos qui s’apparentent à des fanfaronnades", juge Philippe Bas