A un mois de la première épreuve du baccalauréat, plusieurs enseignants de terminale et un expert "anti-stress" livrent leurs conseils pour les ultimes révisions.
PARIS (AFP) - A un mois de la première épreuve du baccalauréat, plusieurs enseignants de terminale et un expert "anti-stress" livrent leurs conseils pour les ultimes révisions.
Le jeudi 17 juin, quelque 500.000 candidats aux baccalauréats général et technologique vont plancher sur les sujets de philosophie, épreuve qui comme chaque année ouvre le bal de la session 2010.
D’ici là, "il s’agit d’une part de bien s’approprier ses cours mais aussi de se maintenir dans l’état d’esprit de la dissertation, c’est-à-dire de se mettre en situation de quelqu’un qui va avoir à argumenter", explique à l’AFP Simon Perrier, professeur de philosophie au lycée Marceau à Chartres.
Surtout, recommande-t-il aux candidats, "pas de par coeur et pas d’impasse sur le programme de révision. En philo, c’est surtout la démarche qui importe".
En histoire-géographie, "c’est le moment de faire une chronologie, pour replacer les principaux événements", conseille Frédéric Ledru, professeur en terminale au lycée Auguste Renoir d’Asnières (Hauts-de-Seine).
"En géographie, il ne faut pas hésiter à bien réviser les croquis car cet exercice est très rentable en termes de points dans la note générale de l’épreuve (8 sur 20, ndlr)", a-t-il ajouté.
"La dernière semaine, je préconise de revoir la méthodologie, et de ne pas s’assommer de révisions. De manière générale, il ne faut pas paniquer, car il n’y a pas de piège dans cette discipline", estime-t-il.
Professeur de mathématiques pour des classes STG, ES et S au lycée Bourdelle de Montauban, Pascale Pombourcq recommande à ses élèves de passer le dernier mois en "s’entraînant sur des exercices qui balaient toutes les notions du programme, à partir des annales de bac".
"En même temps, je leur demande de faire des fiches récapitulatives sur les formules", ajoute-t-elle.
Tous trois sont unanimes : il faut aller en cours jusqu’au bout, pour finir le programme.
Sur le plan psychologique, "il faut ménager ses ressources pour arriver en forme le jour de l’examen, car c’est une épreuve sur la durée", rappelle Patrice Huerre, psychiatre, psychanalyste, co-auteur de "La prépa sans stress".
"Sur le plan du sommeil, ça ne sert à rien de dormir deux heures de moins, le rendement ne sera pas au rendez-vous. Le régime alimentaire - c’est du bon sens - doit être équilibré. Il faut éviter les excès de stimulants (café, coca-cola, vitamines) immédiatement contrebalancés par des apaisants. Enfin se laisser des temps de loisirs est important", ajoute-t-il.
"C’est normal d’être stressé. L’inverse serait un problème. Il faut savoir que le stress est utile, c’est indispensable, c’est même un moteur. Le problème, c’est quand ça paralyse. Dans ce cas, il faut penser à des exercices de relaxation et de respiration".
En juin 2009, avec 86,2% de réussite pour les 625.700 candidats qui l’ont présenté, soit 65,6% d’une classe d’âge, le baccalauréat 2009 a battu ses records historiques, des hausses presque entièrement attribuables à l’augmentation du succès au bac professionnel.