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Face au nouveau coronavirus, qui est toujours très actif en France, le Premier ministre a appelé à avoir "l’esprit de responsabilité". Les Français doivent rester sur leurs gardes.
Invité de FranceInter ce mercredi 26 août, le Premier ministre s’est exprimé sur la situation sanitaire en France. L’Hexagone fait face à une reprise de l’épidémie de coronavirus, mais Jean Castex a assuré qu’"on est pas revenu à la situation … du mois d’avril ou du mois de mai". Il estime donc qu’"il n’y a pas de quoi s’affoler".
Le chef du gouvernement a toutefois rappelé que le virus circule toujours dans le pays. Il a enjoint les Français à "reprendre leurs vies sociales culturelles le plus normalement possible", mais "en se protégeant" car le coronavirus n’a "pas perdu en virulence". Jean Castex a martelé que ce n’est pas le moment de baisser les gardes.
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Le locataire de Matignon reconnaît que le port du masque est "pénible", mais "se faire tester est un peu embêtant". Jean Castex a répété que le masque est "extrêmement utile" pour faire face au coronavirus. Fustigeant ceux qui refusent de respecter les consignes, il a appelé les Français à avoir "l’esprit de responsabilité".
Concernant la demande de mise à disposition gratuite des masques dans les écoles, Jean Castex a confirmé qu’il n’en serait pas question, justifiant qu’"aucun pays au monde n’a généralisé la gratuité des masques". Il a rappelé que ces derniers étaient gratuits pour "toute personne vulnérable au virus pour des critères médicaux", et pour les familles les plus précaires.
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Jean Castex a également parlé des Ephad, qui sont selon lui des établissements "particulièrement fragiles". Affirmant qu’ils sont "au cœur" des "préoccupations" du gouvernement, il a indiqué qu’il pourrait y a avoir des reconfinements, mais qui se feront "au cas par cas".
Durant cette interview, le Premier ministre a par ailleurs annoncé que le plan de relance économique a été bouclé et sera présenté le 3 septembre prochain. Jean Castex a assuré qu’ "il n’y aura pas de hausse d’impôt". Le secteur de la culture bénéficiera d’une "dotation exceptionnelle" de deux milliards d’euros. Il estime en effet que "vivre avec le virus, c’est aussi se cultiver avec le virus".
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