Cette opération entre dans le cadre des expulsions régulières des djihadistes par la Turquie. Les djihadistes ont été remis à la justice française par la Turquie, mardi matin.
Transférés de la Turquie, un djihadiste, ses deux compagnes et leurs neuf enfants mineurs ont été remis ce mardi matin à la justice française. Ils provenaient d’un centre de rétention turc, a souligné une source judiciaire. Les trois adultes, un homme de 35 ans et deux femmes dont l’une de 36 ans, ont été placés en garde à vue à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). En revanche, le parquet de Bobigny s’est chargé du placement des enfants.
Cette opération diffère des rapatriements au cas par cas d’enfants en provenance du Kurdistan syrien. Le dispositif entre dans le cadre des expulsions régulières des djihadistes par la Turquie. Selon une source judiciaire, l’homme et la femme de 36 ans ont rejoint la zone irako-syrienne avec leurs premiers enfants. Les autres ont vu le jour sur place. L’homme et la seconde femme ont ensuite eu des enfants. La deuxième compagne était accompagnée d’un enfant né d’une précédente union.
D’après les informations relayées par Europe1, 277 revenants ont été recensés par les autorités françaises fin mai 2019. Pas plus tard que lundi, douze enfants de djihadistes français, dont dix orphelins, ont été transférés à Paris. Ils étaient retenus dans des camps de déplacés au nord-est de la Syrie. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique de rapatriements humanitaires au cas par cas requis par le gouvernement français.