Le CHU de Pointe-à-Pitre va être délocalisé pendant "pratiquement une année" pour des travaux de "nettoyage et de remise en état des locaux".
Cette décision avait été prise, mercredi 7 mars, à titre consultatif, par le Conseil de Surveillance du CHU, présidé par Josette Borel Lincertin, présidente du Conseil Départemental, rapporte Europe 1. Pour cause, les "malaises" ressentis par une partie du personnel soignant.
Vendredi, une réunion s’est tenue pour préciser les services qui seront délocalisés vers le Palais Royal et Capesterre Belle Eau, le temps pour que les étages qu’ils occupent au CHU soient nettoyés. Malety Josette Borel-Lincertin, la présidente du Conseil de Surveillance, s’est engagée à mener à bien cette relocalisation aussi bien vers les structures hospitalières publiques que privées, afin de remettre le CHU aux normes. L’Agence régionale de Santé a expliqué qu’elle "soutient la décision de délocalisation partielle pour garantir la qualité et la sécurité des soins". L’ARS a précisé que toute réorganisation "se fera selon les principes de précaution".
Il s’agit, pour Jean-Claude Lucina, directeur de l’offre de soins et directeur-général adjoint de l’ARS, d’une délocalisation qui "sera forcément partielle" et "en plusieurs phases", mais avec la volonté de conserver, sur le site du CHU, "le plateau technique" (urgences, laboratoire, imagerie et réanimation) sinon "on met la population en danger", selon Jean-Claude Lucina. Il prévoit "pratiquement une année" de travaux "de nettoyage, de remise en état des locaux" avant de "réintégrer le CHU".
Afin de mener à bien tous les travaux de nettoyage, des experts "en toxicologie, en neurologie, en organisation des soins et en gestion de crise hospitalière" interviendront au CHU de la Guadeloupe, à partir du 19 mars , précise encore l’ARS.