Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a répondu à quelques questions des lecteurs du Parisien. Il évoque notamment ses plans sur la sécurité.
Quant à la spécificité de son projet sur la police de sécurité du quotidien, Gérard Collomb assure que son équipe met beaucoup de moyens là où il y en a le plus besoin, et dont le seul impératif est l’efficacité. D’abord, le gouvernement créera 10 000 postes de policiers et de gendarmes. "En majorité sur la voie publique", précise-t-il en ajoutant que cela n’empêche pas une spécialisation de certaines forces. "Par exemple, nous manquons cruellement d’OPJ (officiers de police judiciaire), qui font les enquêtes, qui travaillent par exemple sur les stupéfiants", poursuit-t-il.
Ensuite le gouvernement renforcera l’équipement. Les forces de l’ordre auront par exemple des smartphones et/ou tablettes avec accès à tous les fichiers. Le contrôle ne durera qu’environ deux minutes et demie, contre quinze actuellement.
Dans la gendarmerie, il a déjà à 60 000 tablettes ou smartphones. "Nous allons en déployer à peu près autant d’ici 2019 pour la police. Nous sommes aussi en train d’équiper nos forces en caméras-piéton : le policier ou le gendarme a une caméra et enregistre les images du contrôle", continue Gérard Collomb.
Enfin, le ministre de l’intérieur déclare que de l’avis de tous ceux qui les expérimentent, cela fait baisser "la tension des deux côtés". Du côté de celui qui est contrôlé, "puisqu’il voit qu’il est filmé, et du côté de celui qui contrôle, parce qu’il est obligé de se tenir à distance respectueuse".
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