La nouvelle mesure prise quant à la limitation de vitesse à 80 km/h n’a pas permis de réduire le taux de mortalité routière, indique l’association d’automobilistes.
À en juger par les dires de l’association 40 millions d’automobilistes, l’expérimentation autour de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires n’est pas concluante. Par rapport aux trois axes sur lesquelles la mesure a été mise en place depuis 2015, les résultats sont "mauvais", d’après le dossier en ligne du mardi 13 février par l’association et relayé par Le Point. "Les chiffres présentés dans le présent bilan démontrent que la baisse de la limitation de vitesse n’a en rien permis de réduire la mortalité routière sur ces axes", pointe du doigt l’association qui est défavorable à cette mesure du gouvernement depuis le début janvier.
Les trois tronçons concernés par cette expérimentation de la limitation de vitesse sont : "13 km sur la RN 57 entre Vesoul et Rioz, 55 km sur la RN 151 entre Auxerre et La Charité-sur-Loire, 18 km sur la RN 7 entre Crozes et Hermitage-Valence", comme rapporté par France Info. Le test a été mis en place en juillet 2015 et s’est terminé au mois de juillet 2017.
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Dans le bilan établi par l’association 40 millions d’automobilistes, il y a eu 18 accidents sur ces tronçons entre juillet 2015 et décembre 2016. En détail, les statistiques révèlent 20 blessés légers, 20 hospitalisés et 3 morts. Entre janvier 2014 et juin 2015, le précédent bilan est de 22 accidents, pour 7 blessés légers, 29 hospitalisés et 3 morts. "En comparaison des données de mortalité routière relevées à l’échelle nationale, les statistiques issues de l’accidentalité des 86 km de routes secondaires révèlent l’inefficacité de cette mesure", souligne l’association.
Outre l’inefficacité de la mesure, 40 millions d’automobilistes pointe du doigt une augmentation du taux d’accidents sur certaines portions. "L’année 2016, première année pleine de l’expérimentation à 80 km/h sur ces axes voit l’ensemble des indicateurs repartir à la hausse", explique l’association. Il y aurait eu 30 blessés, soit autant qu’en 2013. Dans ce sens, 40 millions d’automobilistes demande au gouvernement de renoncer à la généralisation de cette mesure de limitation de vitesse.