France : gestion des prisons épinglée à l’ONU

Surpopulation chronique dans les prisons françaises

Lors du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, plusieurs pays ont lancé un appel à la France concernant ses centres de détentions. Ils recommandent ainsi une amélioration de la gestion des prisons françaises, victimes de surpopulation carcérale. Parmi les pays qui incitent la France à redoubler d’efforts quant à la situation de ses prisons, nous pouvons citer l’Allemagne, les Pays-Bas, la Corée du Sud et la Géorgie. Il y a également eu des pays critiqués par les ONG pour leur situation carcérale, entre autres, l’Iran ou le Venezuela. Tous ces États encouragent la France à mettre en œuvre les recommandations du Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

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Projet gouvernemental d’amélioration des prisons

Cette recommandation sur le territoire de l’Hexagone a été mise en exergue en pleine grogne des surveillants pénitentiaires. Pour calmer la colère des personnels au sein des prisons, le président de la République française Emmanuel Macron a annoncé le lundi 15 janvier 2018 un "plan pénitentiaire global" d’ici fin février. Parmi les projets prévus, il y a la construction de 15 000 places et la rénovation du parc pénitentiaire. "Oui, c’est vrai, beaucoup reste à faire, les prisons souffrent en particulier d’une surpopulation chronique avec un taux d’occupation qui atteint 140 % dans les maisons d’arrêt. C’est pourquoi le gouvernement a lancé un vaste chantier de réformes : il s’agit en particulier de redonner du sens et de l’efficacité aux peines", a fait valoir le chef de la délégation française.

Les autres recommandations pour la France

Outre le problème de gestion carcérale, la France a également été appelée à s’assurer que ses lois concernant la lutte contre le terrorisme respectent les droits de l’homme. La question des migrants mineurs laissés dans les zones de transit a également été soulevée. Ces fameuses recommandations font suite à l’examen de la situation des droits de l’homme en France, lundi.

Source : Europe 1