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Un chiffre plus qu’alarmant alors qu’il ne s’agit que d’une estimation approximative. Entre 2014 et 2015, l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) a indiqué que plus de 267 000 personnes, dont 85% sont des femmes, ont été victimes de harcèlement sexuel dans les transports en commun.
L’Obs explique que ce phénomène est déjà très répandu mais peu étudié. Avec la coopération de l’Insee, une étude a été publiée sur ce sujet. Les chercheurs se sont surtout basés sur l’enquête "Cadre de vie et sécurité" où chaque année 11 000 et 14 000 individus ont été interrogés.
Les gestes déplacés rassemblent tous les attouchements, baisers forcés, les mains baladeuses ou encore les caresses non voulues. Figaro a détaillé que près de 160 000 personnes ont déjà subi ce genre de geste déplacé. À côté, plus de 110 000 personnes ont déjà enduré des exhibitions. Le figaro a également expliqué que les victimes qui ont subi des viols ou tentatives de rapports sexuels dépassent 160 000.
Ce sont principalement les femmes qui sont les victimes de ces attitudes déplacées. Les jeunes femmes de 18 à 21 ans sont beaucoup plus touchées que celles plus de 30 ans ou plus. SI le taux est de 7.6% pour les jeunes de 18 à 21 ans, cela n’atteint plus que 0,3% pour les femmes de plus de 45 ans. Généralement, ces agressions se passent dans les transports publics, tels que les trains, les bus publics, etc. Les hommes par contre sont essentiellement victimes d’exhibition et non d’attouchements.
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