Le 1er janvier 2018, la politique vaccinale évolue. Les vaccins dits obligatoires seront étendus à 11 pour les enfants de moins de 2 ans. Une évolution qui fait l’objet de vives oppositions. L’Inserm publie une mise au point.
Alors que la défiance envers les vaccins reste forte en France, l’Inserm a publié lundi une "mise au point" détaillée afin de rappeler "ce que dit la science" sur le sujet. Elle assure ainsi que les procès faits aux vaccins accusés de provoquer certaines maladies relèvent de la "mauvaise information" voire de la "fraude scientifique".
Dans le cadre de l’extension de l’obligation vaccinale qui prendra effet en 2018, la vaccination devient un débat dans l’opinion et une controverse. Un débat alimenté tant par les arguments catastrophistes des lobbys anti-vaccins que par le manque de formation du corps médical et du public sur le sujet. Pour éclairer le public, l’Inserm rassure et affirme que les 11 vaccins qui seront obligatoires en France sont très efficaces : ils protègent les enfants contre la maladie à 90% ou plus. Or, les effets indésirables, quand ils existent, sont généralement mineurs et de courte durée.
En matière d’effets indésirables par exemple, l’Inserm rappelle que "certains d’entre eux sont communs à tous les vaccins injectables". Il s’agit d’une réaction au site d’injection telle que douleur, rougeur, gonflement, ainsi que certains effets généraux de courte durée comme de la fièvre ou des douleurs musculaires ou articulaires. "Des réactions allergiques extrêmement rares peuvent cependant être graves en l’absence de traitement adéquat", admet-elle. Autre point, "les effets indésirables parfois attribués à certains vaccins sont scientifiquement infondés". Ainsi, il faut évoquer "la suspicion de lien entre autisme et vaccination contre les adjuvants ou encore les dangers des vaccins combinés". Enfin, les arguments développés par les lobbys anti-vaccins et qui prétendent que les vaccins combinés provoqueraient un "épuisement du système immunitaire" ne reposent sur aucune base scientifique.
Plus de détails sur le site de l’Inserm