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Christophe Castaner assure que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes sera évacuée, peu importe la décision prise sur l’aéroport. Le délégué général LREM a même parlé de faire les choses avec "la force" si besoin est.
La décision du gouvernement français est prise en ce qui concerne le site de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes. Que l’aéroport soit construit ou non, l’évacuation du site sera effective. D’après Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, les dispositions pourraient même être réalisées par la "force" si cela s’avérait nécessaire. Dans l’émission Dimanche en politique de France 3, le délégué principal de LREM a rappelé la nécessité de distinguer deux choses. D’une part, la construction de l’aéroport et d’autre part, l’occupation irrégulière de la zone qui engendre des problèmes sanitaires et de sécurité.
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"Ceux qui occupent actuellement le site ont montré que leur capacité de négociation était réduite et généralement ils ont fait des coups de force", a fait valoir Christophe Castaner. Quand le moment sera venu, le gouvernement demanderait aux occupants de la ZAD de quitter les lieux. Pour le porte-parole du gouvernement, "l’État de Droit implique dans son exécution des conditions de force, mais une force juste, une force raisonnée avec évidemment l’ambition de ne blesser personne".
De son côté, la secrétaire d’Etat Brune Poirson a insisté sur l’approche pacifique. D’après elle, le gouvernement veut aider les zadistes. "S’ils ne prennent pas cette main tendue, le bras de l’État sera extrêmement ferme. C’est une zone de non-droit. À certains endroits cela s’apparente à un camp retranché", a-t-elle toutefois mis en garde. En ce qui concerne le site de l’aéroport qui avait été prévu jusque-là à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement aurait désormais une nouvelle option. Un rapport aurait d’ailleurs été remis au Premier ministre concernant les deux hypothèses.
Source : Libération, France 3
