Selon une information relayée par France Info, près de 360 plaintes supplémentaires pour violences sexuelles ont été enregistrées en zone gendarmerie en octobre 2017.
Cette hausse des plaintes en zone gendarmerie intervient après la révélation début octobre, de l’affaire Harvey Weinstein aux Etats-Unis. Comme rapporté par France Info ce lundi, les gendarmes ont reçu près de 360 plaintes supplémentaires le mois dernier. Ce qui correspond à une augmentation de 30,3% par rapport à la même période l’année passée. Dans les détails, les plaintes déposées pour violences sexuelles se rapportent à des faits de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et de viol.
Selon une source proche du dossier, cette hausse du nombre de plaintes serait liée "en partie à la libération de la parole des victimes". Depuis que l’affaire Harvey Weinstein a éclaté, de nombreuses victimes sont sorties du silence. Les initiatives via les réseaux sociaux avec le hashtag #balancetonpoc, en France, ou encore #MeToo ont également facilité les témoignages.
Dans une note-express publiée le 10 novembre dernier, le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Richard Lizurey, a fait le point sur l’action de la gendarmerie nationale en matière de violences faites aux femmes. Le message était adressé à tous les militaires de la gendarmerie et aux préfets. "La lutte contre les violences faites aux femmes exige une mobilisation de l’ensemble des échelons et unités de la gendarmerie nationale et s’inscrit dans le cadre d’une manœuvre globale, associant tous les partenaires en charge de la prévention et de l’accompagnement des victimes", rappelle le DGGN cité par Paris Match.