L’ancien président de la République François Hollande a estimé vendredi soir à Arles dans les Bouches-du-Rhône que lorsqu’"on devient président, on devient de moins en moins aimé ".
Retour sur son impopularité
Près de trois mois après son départ de l’Elysée, l’ex-chef de l’Etat
François Hollande est revenu sur le bilan de son quinquennat. En déplacement vendredi 21 juillet au soir à Arles dans les Bouches-du-Rhône, il est intervenu pour conclure les travaux du sommet des Napoleons, un réseau d’acteurs de l’innovation. L’ancien président en a profité pour glisser un mot sur son impopularité. Selon lui, un dirigeant ne doit pas se plier à la dictature d’être aimé.
"Ça c’est peut être la leçon que j’ai tirée. (...) Quand on devient président, on devient de moins en moins aimé - je ne parle que de la période que j’ai connue, nous verrons pour la suite", a-t-il plaisanté sur le récit de
Francetv Info.
La bonne attitude
François Hollande estime que la meilleure attitude à adopter est de penser "qu’on agit pour l’histoire en espérant que l’histoire un jour vous rende justice". L’ancien président a souligné que dans les périodes difficiles, le plus important ce sont les actions bien plus que les retours de la part de l’opinion publique. Toutefois, il n’a émis aucun commentaire direct sur l’actualité politique, car il a promis d’observer une certaine "réserve", au moins dans une "première période".
La frustration d’un ancien président
En ce qui concerne sa frustration au départ de l’Elysée, François Hollande a déclaré que tout président François Mitterrand en a ressentie. "L’idée que l’on aurait pu faire davantage, oui, l’idée que les résultats auraient pu apparaître plus tôt, sans doute", a-t-il indiqué. Enfin, il a conclu sur un demi-sourire que c’était possible sur un septennat.