La France a perdu ce vendredi une grande figure de la politique et de la société. Toute la classe politique française, dont le chef de l’Etat Emmanuel Macron a rendu hommage à Simone Veil.
Une des figures les plus éminentes de la France
Le président de la République Emmanuel Macron figure parmi
les premiers à réagir après l’annonce du décès de
Simone Veil ce vendredi. Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat a rendu hommage à cette ancienne ministre. Le locataire de l’Elysée a adressé ses vives condoléances à la famille de cette rescapée de la Shoah. Le président a déploré la perte pour la France d’une de ses plus éminentes figures.
"La France en deuil exprime à Madame Simone Veil sa gratitude. Puisse son exemple inspirer longtemps nos compatriotes, qui y trouveront le meilleur de la France", a-t-il ajouté, propos relayés par
Le Figaro.
Une femme courageuse, pleine de bonté avec une vie exemplaire
Les anciens présidents ont également exprimé leur douleur après la
disparition de Simone Veil. François Hollande a parlé d’une femme qui a traversé l’Histoire et qui a fait l’Histoire.
"Pour avoir connu l’enfer, elle s’était engagée pour faire avancer le droit et construire l’Europe", a-t-il déclaré après avoir loué son courage, sa dignité et sa droiture.
"La France perd une de ses grandes consciences", a souligné le prédécesseur d’Emmanuel Macron.
Dans un long message, Nicolas Sarkozy a déclaré que
Simone Veil reste immortelle.
"La France se désole et s’étonne qu’elle ait pu mourir tant son image, malgré le temps qui passe, était restée inaltérable", a écrit l’ancien président de la République qui a connu l’ancienne ministre et qui l’a admirée. Cet homme politique de la droite a vanté les engagements de cette femme qui faisait toujours briller une grande bonté et la lueur de l’espoir.
Valéry Giscard d’Estaing,
"bouleversé", espère que la vie exemplaire de Simone Veil soit toujours une référence pour les jeunes.
"C’était une femme exceptionnelle qui avait connu les plus grands bonheurs et les plus grands malheurs de la vie", a rappelé celui qui avait nommé Simone Veil au ministère de la Santé, en 1974.