Après de nombreux couacs aux épreuves du bac cette année, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a expliqué qu’"il y a toujours un maillon qui craque" avec un examen de cette ampleur.
Sur France 2, dans des propos repris par Europe 1, Jean-Michel Blanquer a affirmé que tous les ans, "on voit bien que c’est difficile de ne commettre aucune erreur du fait de l’ampleur de l’épreuve". Selon lui, c’est l’une des raisons pour lesquelles une réforme du baccalauréat est sur les rails.
En rappelant que le bac concerne plus de 700 000 étudiants, et des centaines d’épreuves, le ministre de l’Education a toutefois tenu à préciser que cette année il n’y a eu que "six utilisations de sujets de secours" contre onze en 2016.
"Le baccalauréat, c’est très important il ne faut pas le négliger", estime-t-il en ajoutant que d’une certaine manière, il s’agit de la dernière institution nationale depuis qu’il n’y a plus de service militaire, et aussi "on doit lui redonner un sens, lui faire vivre une sorte de nouveau souffle".
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Cette année, le bac a enregistré plusieurs dysfonctionnements. Notamment, environ 18 000 élèves seront obligés de repasser leur épreuve d’espagnol. En effet, ces candidats au Bac technologique ont eu un sujet qui a déjà été proposé l’année dernière.
Et par ailleurs, le lundi 19 juin, une salle d’examen a été évacuée à Montpellier pour alerte à l’incendie, alors que deux investigations ont été ouvertes après de plausibles fuites de sujets concernant le Bac scientifique.
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