La manifestation "anticapitaliste" au soir de l’élection de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République a débouché sur 141 interpellations et 9 gardes à vue. Des échauffourées avec les forces de l’ordre ont éclaté.
Neuf personnes ont été placées en garde à vue pour entrave à la circulation et participation à un attroupement, violences sur agent dépositaire de la force publique ou dégradations volontaires, et 141 autres interpellées au cours de la manifestation au soir de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, dimanche 8 mai, rapporte Le Figaro. Deux voitures, dont une de la police, ainsi que des poubelles et les vitres d’une école ont subi des dégâts à la suite de jets de projectiles. Les forces de l’ordre ont riposté avec des bombes lacrymogènes.
Plus de 300 personnes ont participé à cette manifestation non autorisée de contestation des résultats de l’élection présidentielle qui eut lieu dans le quartier populaire de Ménilmontant, dans le nord-est de Paris. La présence de jeunes hommes vêtus de noir, cagoulés ou bas du visage dissimulé, a été signalée. "Tout le monde déteste la police !", ou encore "Restons ingouvernables !" avaient-ils notamment crié. D’autres manifestations de contestation des résultats de l’élection présidentielle ont également eu lieu à Nantes, où environ 450 personnes se sont rassemblées. A Lyon, plus de 300 ont manifesté pour un "troisième tour social" ainsi qu’à Grenoble, Strasbourg et Poitiers.
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