Une mosquée d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, a été fermée par le ministère de l’Intérieur à cause des activités de l’imam qui y officiait. Il s’agit d’une première dans le département.
Le ministère de l’Intérieur a expliqué sa décision de procéder à la fermeture d’une mosquée d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, mercredi 1er février, par le prosélytisme particulièrement actif, voire agressif de l’imam qui y prêchait. Il s’agit d’une fermeture administrative dans le cadre de l’état d’urgence, une première dans le département, note Le Point.
L’imam de la mosquée Dar-es-Salam, désormais fermée, prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination et à la haine des autres, d’après les explications du ministère de l’Intérieur. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône l’a notifié de la fermeture du lieu de culte dans une lettre recommandée, comme l’exige la loi.
L’imam de cette mosquée rejetait l’autorité de l’Etat français, la démocratie et la Constitution. "Il véhiculait ainsi un message contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre publics", précise le communiqué du ministère de l’Intérieur.
Selon toujours le ministère de l’Intérieur, l’imam de cette mosquée exerçait également une forme de pression sociale sur les habitants du quartier. Le lieu de culte est aussi fréquenté par des individus prônant un islam radical connus pour leur radicalisation et leur connivence avec des réseaux djihadistes. Depuis l’instauration de l’état d’urgence au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, une vingtaine de mosquées ont été fermées en France.
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