Illustration-Air France/Crédit SIPA
L’impact de la décision du nouveau président des États-Unis Donald Trump de publier un décret contre l’immigration se fait déjà ressentir au niveau mondial. Air France a respecté le texte américain et a interdit à 15 personnes d’embarquer à destination outre-Atlantique.
Conformément au décret que le président Donald Trump a publié contre l’entrée aux États-Unis de ressortissants musulmans, Air France a suivi la vague. La compagnie aérienne française a donc interdit de vol 15 personnes qui voulaient se rendre aux Etats-Unis.
En détail, ce nouveau décret anti-immigration appliqué dès la soirée du vendredi 27 janvier empêche les ressortissants d’Iran, d’Irak, du Yémen, de Somalie, du Soudan et de Libye d’entrer sur le territoire américain pour une durée de 90 jours. Selon les explications apportées par Air France, les passagers refusés d’embarquement sont pratiquement des ressortissants de ces pays.
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"Nous avons pris en charge tous ces passagers, personne n’est bloqué à Paris, nous avons pris les dispositions nécessaires pour réacheminer ces personnes à leur point d’origine", s’est défendu Air France. La compagnie aérienne va également prévenir les passagers par courriel ou SMS sur les nouvelles règles en vigueur. Dans un communiqué, Air France a notamment expliqué la raison pour laquelle elle s’est conformée au décret anti-immigration de Donald Trump. En effet, la compagnie a dû faire face à l’indignation de bon nombre de passagers qui ont considéré ces interdictions de vols comme un bannissement pur et simple des musulmans.
"Comme toutes les compagnies aériennes, Air France est tenue de se conformer aux exigences d’entrée sur leur territoire des pays qu’elle dessert et n’est à ce titre pas autorisée à embarquer, en connaissance de cause, des passagers pour une destination dont l’accès leur est interdit. En procédant de la sorte, Air France ne fait que se conformer aux règles internationales qui régissent le transport aérien, qu’elle est tenue de respecter", explique en partie la compagnie aérienne dans son communiqué.
Source : 20 Minutes, Huffington Post
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— Julia Vergely (@Julia_v) 29 janvier 2017
