L’année 2016 a été sous le signe de la baisse du chômage malgré des hauts et des bas dans les chiffres des demandeurs d’emplois. Sur un an, le taux de chômage a diminué de 3%.
Après trois mois de baisses significatives, le taux de chômage en France est reparti à la hausse en décembre 2016. En effet, Pôle emploi a recensé 26 100 inscrits supplémentaires en catégorie A sur ses listes le mois dernier. Ce qui correspond à une hausse de 0,8% portant à 3 473 100 le nombre de chômeurs en France métropolitaine. Avec les données compilées dans les départements et régions d’outre-mer, le chiffre s’élève à 52 000 nouveaux inscrits.
Toutefois, le ministère du Travail ne considère pas cette évolution négative comme catastrophique. Le cabinet de Myriam El Khomri rappelle en effet que les périodes de reprise de l’activité se définissent par des variations mensuelles plus ou moins fortes. D’où l’importance d’"analyser les résultats en tendance", ajoute-t-il. Mais si l’année 2016 s’est terminée mal sur le plan du chômage, le bilan des douze mois reste tout de même positif d’un point de vue strictement comptable, souligne RTL. Par rapport à l’année précédente, le nombre de chômeurs de catégorie A a chuté de 3% sur un an, avec une baisse de 107 000 demandeurs d’emploi sans activité, une grande première depuis 2007.
Les jeunes de 18 à 25 ans sont les premiers à avoir connu une année positive avec une régression de 8,8% du taux de chômage. En revanche, les séniors restent dans le rouge, car l’indicateur a bondi de 2% sur un an chez les plus de 50 ans. En dépit de la hausse du chômage en décembre, le gouvernement se réjouit de ces "améliorations", en particulier du dynamisme des embauches en CDI (+10%). "Les dispositifs que nous avons mis en œuvre ont contribué à dynamiser la création d’emploi salarié depuis deux ans (près de 240 000 créations nettes dans le secteur marchand)", a déclaré la ministre du Travail Myriam El Khomri. Elle a également insisté sur les effets positifs du plan 500 000 formations lancé en janvier 2016.
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