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En juillet 2016, des acteurs avaient accusé l’animateur Jean-Marc Morandini de harcèlement sexuel lors de castings pour une websérie. Le parquet de Paris a classé le dossier, également ouvert pour travail dissimulé, sans suite, ce 18 janvier.
En juillet 2016, cinq jeunes acteurs avaient accusé l’animateur de télévision et producteur de websérie Jean-Marc Morandini de harcèlement sexuel dans le magazine Les Inrocks. Une enquête préliminaire, également pour travail dissimulé, avait été ouverte "en raison d’infractions suffisamment caractérisée". Le parquet de Paris a classé l’affaire sans suite ce mercredi 18 janvier. L’animateur reste cependant mis en examen dans une autre affaire pour corruption de mineurs aggravée, révèle Le Figaro.
L’affaire Morandini avait été traitée par Les Inrocks dans un dossier de huit pages qui a fait couler beaucoup d’encre. Le magazine avait dévoilé les dessous d’un casting organisé par une société de production appartenant à l’animateur. Durant le fameux casting, des jeunes comédiens de 16 à 26 ans étaient invités à envoyer des photos ou des vidéos d’eux nus ou en train de se masturber.
Après cette publication, Les Inrocks affirmait avoir reçu en seulement trois jours une soixantaine de messages de personnes désirant témoigner, ou simplement apporter des informations complémentaires. Le magazine faisait état d’un nouveau témoignage d’un apprenti acteur qui avait 15 ans quand Jean-Marc Morandini lui aurait fait des propositions déplacées. Peu après, l’animateur lui aurait également demandé de se faire épiler le sexe, ce que le jeune acteur aurait refusé de faire, avant de tout raconter à sa famille.
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